Le programme COVA étudie l’efficacité thérapeutique et la sécurité de Ruvembri en tant que traitement préventif contre la détérioration de la fonction respiratoire des patients sujets à des manifestations respiratoires graves dues à la COVID-19.
Le coronavirus SARS-CoV-2 peut provoquer un Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe (SDRA) en perturbant le système rénine-angiotensine (SRA), qui a un rôle clef dans la régulation de la fonction respiratoire. Il semblerait que SARS-CoV-2 pénètre dans les cellules pulmonaires en utilisant l’Enzyme de Conversion de l’Angiotensine 2 (ECA-2), une enzyme clef dans le fonctionnement de ce système, inhibant le bras protecteur du SRA.
Ruvembri active le récepteur MAS, un acteur clef du bras protecteur du SRA, et a prouvé sa capacité à améliorer de manière importante la fonction respiratoire dans plusieurs modèles précliniques.
Objectifs
En 2022, Biophytis a pu terminer l’essai clinique de Phase 2-3 COVA et rapporter les résultats positifs de l’étude démontrant l’effet de Ruvembri dans le traitement des formes sévères de COVID-19. La réduction du risque d’insuffisance respiratoire ou de décès précoce à hauteur de 44%, statistiquement significative, est un résultat très important pour les patients alors que la COVID-19 continue d’être un problème de santé majeur, avec plus de 40 000 décès en 2022 selon Santé Publique France.
Le critère d’évaluation principal est la confirmation de l’effet de Ruvembri dans la prévention de la détérioration respiratoire. Les critères secondaires et exploratoires comprennent la sécurité et la tolérance, l’amélioration de la fonction respiratoire des patients atteints de COVID-19 et les effets sur les biomarqueurs associés au SRA, la cible de Ruvembri.